Dans un communiqué publié hier, le Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) a pointé du doigt l’enregistrement de certaines violations de l’éthique professionnelle ainsi que la déviation de certaines institutions de leur rôle accusant ces dernières de propagande.
Le SNJT a également exprimé son inquiétude face à la couverture médiatique faite après le 25 juillet 2021 dénonçant, par la même occasion, la politique de “black-out” exercée par la présidence de la République.
Le syndicat a, à ce titre, rappelé que cela prive le citoyen de son droit à une information correcte précisant que la présidence de la République a fermé ses portes aux journalistes laissant le champ ouvert à la diffusion de fausses informations notamment dans une situation délicate marquée par l’absence d’autres sources officielles d’informations.
Dénonçant les pressions exercées sur les journalistes, le SNJT a appelé la présidence de la République à respecter la liberté de la presse et des médias ainsi que le droit des professionnels du secteur d’accéder à l’information.
” La présidence est appelée ainsi à nommer un chargé indépendant de la gestion provisoire des affaires de la Radio nationale. Quant à eux, les journalistes sont appelés à respecter les règles de l’éthique professionnelle et à faire preuve d’un esprit de responsabilité nationale” lit-on dans le même communiqué.
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