Ce qui s’est passé, hier, au festival de Sfax, et ce qui est en train de se passer un peu partout, d’ailleurs, n’augure rien de bon.
Un simple quiproquo entre un artiste et les forces de l’ordre a dégénéré, et a été mis à profit, pour étaler du linge on ne peut plus sale. On y a, même, introduit la politique de bas étage histoire de donner une raison tout encore plus absurde au sujet.
Cette anecdote, puisque, finalement, il ne s’agit que d’un futile fait divers, a pris d’énormes proportions, chaque partie jurant ses grands Dieux, et chaque partie revendiquant le rôle de la victime.
Et ces dérapages s’ils témoignent d’une chose, c’est bien de la tension qui règne dans le pays, et du fait que tout le monde a, en ce moment, les nerfs à fleur de peau, et un rien risque de tout faire exploser. Cela va du simple citoyen Lambda jusqu’au professionnel dans n’importe quel domaine.
On dirait que le tunisien ne connait plus aucune langue pour communiquer avec son prochain, en dehors de celle de la violence. Une violence qui investit tous les champs d’action dans le pays, y compris les sports et même les spectacles culturels, connus, plutôt, pour adoucir les mœurs et permettre de changer d’air. Or, en allant voir un match, ou une représentation théâtrale ou musicale, on ne peut guère échapper à toutes ces formes de violence.
Les sociologues vous le diront. Ce phénomène n’augure de rien de bon, et témoigne que le feu est en train de couver sous les cendres. Il est, donc, du devoir des dirigeants de ce pays de ne plus prendre à la légère ce type de situation, et de veiller à s’opposer à ce phénomène montant, et de trouver de quoi calmer les esprits bouillonnants.
A bon entendeur… Salut !
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