Le syndicat des magistrats a annoncé qu’il a adressé un ultimatum à l’Etat, pour qu’il satisfasse ses revendications, notamment, en ce qui concerne la révision de la prime d’astreinte, ainsi que les primes spécifiques pour les cours spéciales, à l’instar du pôle judiciaire anti terroriste et le pôle financier.
Faute de quoi, le syndicat menace de boycotter les séances d’astreinte, avec des possibilités d’escalade, allant jusqu’au boycott de la rentrée judiciaire.
Le syndicat déplore la situation matérielle dégradée des magistrats et fait endosser à l’Etat la responsabilité des départs massifs des magistrats en retraite anticipée ou vers le privé et le refus de nombreux confrères certaines nominations à des postes et fonctions délicats.
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