Le président du Syndicat tunisien des médecins du secteur privé, Samir Chtourou a affirmé, mercredi, que le syndicat accepte le report de la mise en œuvre des accords qui ont un coût financier supplémentaire pour la Caisse nationale d’assurance maladie (CNAM), jusqu’à ce qu’un nouvel accord contractuel soit conclu dans peu de temps.
Chtourou a confirmé que le syndicat tend la main à la conciliation en reportant sa demande d’augmentation des tarifs médicaux prévus du 1er juillet à janvier 2021 en échange de s’asseoir à la table de dialogue pour parachever la rédaction d’un nouvel accord contractuel dans un délai de deux semaines. Il a souligné que la rédaction d’un nouvel accord réglementant les relations contractuelles entre les médecins du secteur privé et la Caisse nationale d’assurance maladie “n’a pas d’incidences financières pour le fonds”, soulignant qu’il peut être formulé rapidement car la plupart des points “n’ont pas de divergences”.
Chtourou a mentionné que le Syndicat tunisien des médecins du secteur privé a commencé à négocier avec la Caisse nationale d’assurance maladie depuis 2018 sur la rédaction d’un nouvel accord contractuel, soulignant qu’il a mené à bien toutes les discussions à l’exception d’un seul point dans lequel il existe un désaccord sur les différends entre les médecins et la CNAM.
La relation entre le Syndicat tunisien des médecins du secteur privé et la Caisse nationale d’assurance maladie a connu une crise de confiance après que le syndicat ait annoncé la fin de la relation contractuelle avec la Caisse en raison de son incapacité à mettre en œuvre l’accord du 11 février 2020, notamment en ce qui concerne l’augmentation des honoraires des médecins, que la caisse n’a pas relevée depuis 2008, selon la confirmation de Chtourou.
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