Le syndicat des fonctionnaires de la direction générale des unités d’intervention a appelé, lundi 26 août 2019, le président de la République par intérim, Mohamed Ennaceur à “intervenir d’urgence pour activer les garanties constitutionnelles protégeant les institutions de sécurité et judiciaires de la situation actuelle et à assurer les conditions de sécurité nécessaires aux candidats aux élections présidentielles”.
“Les conflits politiques et l’implication des institutions de l’Etat, en particulier de la sécurité, dans des tensions politiques, détruisent les fondements d’un Etat civil démocratique et ramènent à la dictature”, a déclaré le syndicat dans un communiqué, dénonçant les protestations lors des derniers événements contre l’institution sécuritaire et son accusation de parti-pris et d’utilisation par une partie politique déterminée au détriment de ses adversaires.
Le syndicat a appelé le peuple tunisien à “prêter attention à ce qui se trame dans le pays et à ne pas tomber dans des options électorales basées sur des intérêts étroits, des affiliations régionales, des avantages illusoires ou temporaires et à tirer des leçons des expériences passées en matière d’abstention dans les scrutins électoraux”.
Les sécuritaires ont également demandé de “veiller au choix de la personne appropriée en termes de patriotisme, d’intégrité et d’honneur et d’éviter de choisir toutes les personnes soupçonnées de corruption ou de dépassement des limites du pouvoir ou d’implication dans des opérations criminelles utilisant les institutions de l’Etat”, selon le même communiqué.
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