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Tunisie – Le temps n’est-il pas venu de revenir aux compétences du pays ?

Tunisie – Le temps n’est-il pas venu de revenir aux compétences du pays ?

Avec la crise actuelle que traverse le pays, essentiellement sur les plans économique et social et vue la crise politique qui secoue toutes les factions du pays faisant que le peuple a, de plus en plus, tendance à mettre à l’écart les politiciens et leurs formations, le pays a, vitalement, besoin d’un gouvernement dirigé par une compétence en économie ayant un background politique et de gestion des affaires de l’Etat pour prendre la barre du navire et tenter, un tant soit peu, de corriger les erreurs des autres et de remettre le pays sur les rails de la reprise.

Neuf ans après la révolution de 2011, le pays est en train de toucher un fond, jamais atteint.La nouvelle  classe politique a montré son incapacité à gérer le pays, surtout en s’entêtant à vouloir écarter les compétences des postes gouvernementaux.

Or, le pays ne pourrait souffrir que des incompétents insistent à vouloir tente leur chance pour apprendre à gouverner, au détriment du citoyen. Il est temps de mettre un terme à cette mascarade.

Les décideurs doivent revenir à la raison et faire appel à ceux qui ont, par le passé, fait preuve de leur savoir-faire, aussi bien technique que politique en matière de gestion des affaires de l’Etat. Les exemples ne manquent pas. La conjoncture actuelle nous impose de faire appel à des pointures du calibre de Taoufik Baccar, Nouri Jouini ou Abderrahim Zouari. Ce dernier étant le parfait commis de l’Etat, qui s’est forgé l’expérience nécessaire en matière de gestion, mais surtout en politique et en gestion de l’administration tunisienne dont il a gravi tous les échelons.

La Tunisie a, actuellement, besoin de ce genre de dirigeant. Des gens qui ont fait leurs preuves et qui vont pouvoir être opérants, dès le premier jour de leur investiture, grâce à une expérience aussi riche que variée et qui ont touché à tous les secteurs de l’Etat.

Taoufik Baccar et Nouri Jouini ont démontré leur talenten matière d’économie et de développement, de quoi s’étonner qu’on laisse des gens comme eux aux oubliettes, alors que le peuple suffoque à n’en plus pouvoir. Abderrahim Zouari a été parmi les plus jeunes responsables du pays. Il a débuté au niveau régional, pour atterrir assez rapidement à l’administration centrale où il a vite fait ses preuves et gravi les échelons et occupé de nombreux ministères. Ces personnes sont de vrais hommes d’Etat, patriotes et intègres, quoi qu’on ait voulu en dire.

Autant affirmer qu’ils n’auront aucun mal à diagnostiquer la situation et à entamer la mise en place des solutions qui s’imposent.

Les tunisiens en ont marre de subir et de souffrir, alors que les solutions et les personnes adéquates sont disponibles, mais mises à l’écart alors que le pays a rudement besoin de leur habileté.

Des compétences mises au placard, au nom d’une politique d’exclusion révolutionnaire qui n’a plus lieu d’être, puisqu’il suffit de voir la mosaïque de l’ARP, pour se rendre à l’évidence qu’il n’est plus possible d’exclure qui que ce soit. D’autre part, tout citoyen capable d’apporter le plus, a le devoir de mettre son aptitude au service de l’Etat suffocant.

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