A l’issue du Dialogue avec l’Instance Supérieure Indépendante des Elections, la députée affiliée au bloc Démocrate, Leila Hadded a souligné que le plus important n’est pas la tenue ou non d’élections anticipées.
D’après elle, le plus urgent est de procéder à la réforme de la loi électorale et des lois qui régissent la scène politique de manière générale, rappelant les infractions et le financement suspect des campagnes électorales et des pages sponsorisées ayant été recensés par la Cour des comptes.
Leila Hadded a estimé qu’il ne sert à rien d’organiser de nouvelles élections si ces lois ne sont pas abrogées.
Elle a également affirmé que le comportement de l’électeur tunisien doit lui aussi changer. Il ne doit plus accepter de vendre sa voix à des partis ou à des listes électorales.
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