La députée du Mouvement Achaab, Leila Hadded a déclaré à la correspondante de Tunisienumérique à l’ARP que l’Etat aujourd’hui est à peine capable de payer les salaires et que la partie du budget destinée à l’investissement a connu un recul important par rapport à l’année dernière.
La pandémie du coronavirus n’était que la goutte de trop, a expliqué la députée, soulignant que la crise économique à laquelle on assiste dure depuis plusieurs années. Cette crise a été accentuée par le bras de fer entre le gouvernement et la BCT qui refuse, jusqu’à présent, de financer le déficit budgétaire, a-t-elle estimé.
Leila Hadded a rappelé que la Tunisie a été gouvernée, durant toute la période postrévolutionnaire par des partis d’extrême droite qui ont adopté des politiques libérales sauvages, marginalisant les classes les plus démunies.
Ces derniers refusent de reconnaitre leurs torts et continuent à gouverner, avec des financements suspects, un pays déjà sous l’emprise de quelques familles qui monopolisent le marché tunisien, a-t-elle dénoncé.
La député a, par ailleurs, estimé que le Parlement tunisien est incapable de tenir son rôle de législateur, compte tenu de son non-homogénéité et des différends majeurs qui opposent ses membres.
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