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Tunisie – Les avocats d’Abir Moussi portent plainte pour suspendre les élections

Tunisie – Les avocats d’Abir Moussi portent plainte pour suspendre les élections

Le collectif de défense de la présidente du Parti destourien Libre, Abir Moussi, arrêtée dans plusieurs dossiers, a annoncé, lors d’une conférence de presse tenue aujourd’hui mercredi 4 septembre 2024 dans la capitale, avoir déposé deux plaintes : l’une pour arrêter le processus électoral et la seconde contre la Haute Autorité Indépendante pour les Elections.

L’équipe de défense de Moussi a indiqué avoir déposé une plainte initiale contre la Haute Commission électorale indépendante pour exiger l’invalidation du procès-verbal de la séance du 10 août 2024 car « il contient le nom de l’avocat Imed al-Kuraishi parmi les candidats rejetés aux élections présidentielles, alors qu’il n’a pas déposé de candidature en son nom.

Le défenseur Karim Karifa a déclaré que la date du 8 novembre prochain était fixée pour examiner cette affaire, et c’est pourquoi la commission a soumis d’une heure à l’autre une affaire urgente, prévue pour après-demain, vendredi 6 septembre, pour exiger l’arrêt du processus électoral, “sur la base du rapport susmentionné, qui a été complété”. Son approbation pour annoncer la liste des candidats contenait de fausses informations, et Imed Al-Kuraishi est l’avocat d’Abir Moussi et son adjoint lors de la soumission de son dossier de candidature à la présidentielle le 11 août. La Commission électorale lui a notifié la décision de rejet de sa candidature à l’élection présidentielle du 6 octobre 2024, sans mentionner son client, Abir Moussi, « la véritable personne concernée ». Elle a le droit originel de se présenter, selon ce qu’a expliqué l’équipe de défense du chef du Parti Destourien Libre.

Krifa a déclaré que les dirigeants du PDL ont chargé le collectif de défense de poursuivre en justice l’autorité électorale parce qu’elle « avait porté atteinte à ses droits constitutionnels garantis par les traités internationaux sur la base de la Charte internationale des droits de l’homme et du Pacte international relatif aux droits civils et politiques ».

Il a appelé à clarifier la vision concernant Moussi et à rendre une décision claire concernant sa candidature, soit l’approbation, soit le rejet, soulignant qu’aucune décision officielle n’a été rendue par la Commission électorale à cet égard, “ce qui confirme que son dossier de candidature n’a pas été pris en compte » a-t-il dit.

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