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Tunisie – Les deux faux pas fatidiques de Nissaf Ben Alaya dans la dernière ligne droite de la course au poste de ministre

Tunisie – Les deux faux pas fatidiques de Nissaf Ben Alaya dans la dernière ligne droite de la course au poste de ministre

Le Dr Nissaf en Alaya, que le hasard et aussi la maîtrise de sa patronne de l’époque, a propulsé au devant de la scène, au moment du démarrage de l’épidémie de la Covid, est sur la short Liste pour le poste de ministre de la Santé.

Pourtant, la suite des évènements semblent démontrer les limites de ses capacités et que la vraie compétence qui avait assuré à cette époque là, ne serait pas elle! Elle avait, en effet, la possibilité de continuer sur sa lancée et de poursuivre « son » succès, mais le fait qu’elle ait été privée d’une direction efficiente, lui a fait rater le coche et mener le pays à la situation actuelle. D’ailleurs elle le revendique fièrement.

Malgré cela, on a bien voulu lui faire confiance et on a pensé à elle pour prendre le relais de l’actuel ministre de la Santé, lors du prochain remaniement. Ce qui semble manquer de lui donner un peu plus confiance en elle. Le peu qui aura été de trop.

Car c’est à ce moment précis, qu’échaudée par tant d’éloges et par les feux de la rampe, Nissaf Ben Alaya a trébuché, par deux fois, alors qu’elle courait en tête sur la dernière ligne droite de la course à Bab Saâdoun.

Elle a commis une monumentale erreur en cautionnant la décision du confinement général de quatre jours, en la justifiant et en expliquant les bénéfices, alors que 24 heures plus tôt elle affirmait que cette mesure était absurde et ne servait à rien, sinon à renforcer l’extension de l’épidémie dans les foyers où les gens allaient devoir rester confinés mélangés entre porteurs du virus et personnes indemnes. Une erreur qui laisse penser que la personne n’hésite pas à balayer ses convictions scientifiques pour plaire à ses supérieurs, comme elle l’avait, d’ailleurs, si bien démontré en cautionnant l’ouverture des frontières, lors de la première vague de l’épidémie.

Mais c’est sa deuxième erreur qui lui sera, très probablement, fatale dans la course au poste de futur ministre de la Santé, celle d’avoir provoqué la colère du syndicat des enseignants en se moquant de certains d’entre eux et en assurant qu’ils refusaient d’assurer les cours dans les établissements scolaires, mais qu’il en était autrement, quand il s’agissait d’assurer des cours particuliers. Ce qui a mis les syndicalistes, Lassaâd Yaâkoubi en tête, hors d’eux et les a poussés à lui demander de s’excuser immédiatement auprès des enseignants.

Là, on voit mal comment un chef du gouvernement pourrait être tenté de nommer une personne qui risquerait de gâcher ses relations avec la toute puissante UGTT !

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