La surprise a été réservée par le service des mines de Tunisie, et, surtout, des services d’authentification des véhicules, dans les centres de visite technique, à plusieurs usagers. Ils se sont vu refuser l’opération d’identification de leur véhicule, pourtant certifié authentique, pour la simple raison qu’ils ont « égaré » un simple bout de papier autocollant que les constructeurs ajoutent au moment de la sortie d’usine du véhicule, et qui comporte son numéro d’identification. En théorie, et partout dans le monde, aucune espèce d’importance n’est accordée à ce bout de papier. La preuve, ils le font sous la forme d’un frêle autocollant qui a tendance à se décoller au premier lavage, dès qu’il subit les premiers jets du karcher.
Sauf qu’en Tunisie, on a eu la brillante idée de l’exiger pour authentifier les véhicules. On a beau leur montrer que le véhicule dispose de ses numéros gravés à froid sur le châssis et sur la tôle, rien n’y fait, ils refusent de délivrer tout certificat, avant de présenter le bout de papier qui manque.
Et le problème c’est que cet entêtement et cette exigence n’est, même, pas un quelconque intérêt pécuniaire pour les centres de visite. Car l’usager est obligé d’allonger une somme considérable d’argent en devises qui va, directement, dans la caisse du constructeur, à l’étranger, qui délivre ces autocollants moyennant payement.
Cette manie de s’entêter à demander ce bout d’étiquette représente, de ce fait une double perte. Une perte considérable de temps et d’énergie, pour présenter le véhicule par deux fois au même service, sas oublier qu’il faut prévoir, au minimum, un délai de 3 semaines pour obtenir ce « sésame », même de chez les concessionnaires tunisiens, et une perte de devises, pour renflouer inutilement, les caisses des constructeurs étrangers, qui doivent se frotter les mains, en se disant que ces sacrés tunisiens sont certainement, tombés sur la tête, pour payer pour avoir ce service, somme toute, inutile !
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