En réponse à l’appel du syndicat national des journalistes tunisiens, les journalistes observent, ce jeudi 26 novembre 2020, une journée de colère à la Kasbah.
Des dizaines de journalistes sont actuellement rassemblés place de la Kasbah. Ils scandent plusieurs slogans pour exprimer leurs revendications dont notamment, la publication dans le Jort de la convention cadre des journalistes, signée depuis le 9 janvier 2019. Celle-ci vise à réglementer le secteur médiatique et fixe les droits des journalistes concernant le salaire minimum (1400 dinars en brut), les primes et les horaires de travail (40 heures par semaine), les congés (entre 30 et 40 jours, selon l’ancienneté) ainsi que la couverture sociale.
A travers ce mouvement, les journalistes appellent, également, au paiement des salaires de ceux travaillant dans les établissements médiatiques confisqués, à régulariser la situation précaire des établissements médiatiques publics, à recruter les diplômés chômeurs de l’Institut de presse et des sciences de l’information IPSI, à soutenir les établissements médiatiques sinistrés par la pandémie du coronavirus, etc.
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