Des représentants du peuple des deux chambres législatives ont abordé, dans leurs interventions lors de la discussion de la mission du ministère de l’Intérieur, ce lundi matin à l’ARP, un certain nombre de questions liées à la sécurité aux niveaux interne et externe, notamment le problème de la présence de migrants venus d’Afrique subsaharienne, du manque de ressources matérielles et humaines allouées aux postes de sécurité, et d’une discussion sur les problèmes d’environnement, d’implantation chaotique et d’emploi fragile.
Les représentants Tariq Al-Mahdi (Bloc Al-Ahrar) et Ali Al-Badjawi du Conseil national des régions et provinces ont souligné que la question brûlante des Africains subsahariens doit être abordée le plus rapidement possible, car Al-Mahdi a indiqué que le -La région d’Al Amra comprend 17 camps et la région de Jebniana comprend 12 camps de migrants irréguliers en provenance d’Afrique subsaharienne. A cet égard, le député a indiqué que ces rassemblements sont devenus une menace pour les habitants des délégations du gouvernorat de Sfax, notant qu’ils ont développé une forme de vie sociale et solidaire entre eux et qu’ils “occupent” les forêts d’oliviers dans ces zones.
Tariq Al-Mahdi a estimé que la présence des migrants subsahariens aurait de graves répercussions sur la Tunisie à court et à long terme, soulignant dans ce contexte la nécessité de modifier le droit foncier.
Certains représentants ont estimé que l’augmentation programmée, estimée à 2 pour cent, du budget du ministère de la L’intérieur est insuffisante étant donné le manque « fatal » de capacités matérielles et humaines de nombreux postes de sécurité dans les différents gouvernorats ou son absence totale dans certaines délégations.
Les représentants des deux chambres ont souligné que les centres de sécurité n’ont pas les capacités nécessaires pour protéger les citoyens, imposer la sécurité et protéger les biens, d’autant plus que les agents de sécurité sont confrontés à des défis majeurs, notamment la lutte contre le phénomène du trafic de drogue à proximité des écoles et des lycées, qu’ils considèrent comme un vrai désastre qui frappe le pays et sa population.
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