Depuis la démission du chef du gouvernement, Elyès Fakhfekh, les spéculations vont bon train, pour essayer de deviner qui pourrait lui succéder à la Kasbah. Entre ceux qui appellent à la désignation d’une personnalité politique et ceux, au contraire, qui exigent une compétence nationale apolitique, la liste de noms des possibles candidats ne cesse de s’allonger d’heure en heure.
Au final, beaucoup de noms auront défilé dans les médias et autres réseaux sociaux, mais ceux qui se sont répétés le plus et qui doivent, certainement, figurer en bonne place sur le bureau de Kaïs Saïed, on pourrait citer :
Hakim ben Hammouda :
Economiste de renommée qui jouit d’une reconnaissance internationale, ce qui lui a valu l’obtention de nombreuses distinctions mondiales. Il est présenté comme l’homme capable d’apporter la solution économique à la crise tunisienne.
Mongi marzouk :
Ingénieur et homme politique rompu aux affaires de l’Etat, ayant occupé à plusieurs reprises des postes politiques et administratifs de très haut niveau. Ce lauréat de Polytechnique France est présenté comme l’homme d’expérience et de compétence, capable de repêcher le pays.
Fadhel Abdelkafi :
Economiste et homme d’affaires accompli qui n’a plus besoin d’être présenté, et qui, malgré les accusations qui l’ont ciblé dans des affaires de conflit d’intérêt, alors qu’il était ministre des Finances, a su prouver son innocence et regagner la confiance, mais aussi, la sympathie des gens. Ce lauréat de La Sorbonne pourrait revenir au devant de la scène politique après avoir été bien placé sur le podium des candidats à la présidence du gouvernement, l’année dernière.
Ghazi Jeribi :
Magistrat et homme politique, malgré lui, après qu’il ait occupé des postes de premier rang, dans les gouvernements passés. Il a occupé le poste hyper sensible de ministre de la Défense nationale, de même que celui, non moins important, du département de la justice. En plus de ses études et diplômes de juriste spécialisé en arbitrage international, Jeribi jouit, surtout d’une notoriété certaine auprès des tunisiens, ainsi qu’auprès des différentes factions politiques. Il est connu pour son intégrité, son pouvoir fédérateur et sa maîtrise de l’art de gérer les hommes. Des qualités qui pèsent plus que d’autres dans le choix d’un futur chef de gouvernement.
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