Ce qui devait arriver, est, à ce qu’il parait, sur le point d’arriver.
Tous les observateurs ont, en effet, averti, depuis le lendemain du 25 juillet dernier, que la politique d’isolement de la Tunisie sur le plan international, risquait de lui coûter trop cher. Ils ont averti qu’un pays dans le besoin, ne pourrait se permettre de « contrarier » ses partenaires et ses sources de finances.
Mais rien n’y a fait, et l’Etat tunisien a continué sur sa lancée en négligeant royalement tous ces avertissements. Résultats des courses, la Tunisie, en pleine faillite, et avec une note souveraine rétrogradée, est sur le point de voir ses sources d’aides financières s’assécher.
Et le principal risque qui s’en suivra, sera, vraisemblablement, celui d’un violent soulèvement social. Car comme tout le monde le sait, sauf, peut-être les principaux décideurs, le tunisien sait être patient, et sait attendre, mais il devient incontrôlable du moment qu’on lui touche le couffin et la bouffe de ses enfants ! Et dans ce cas, le soulèvement risque d’être dévastateur.
Et, maintenant, il semble que les menaces de fermetures des vannes ne sont plus que de vagues menaces. Les USA et l’Europe ont, en effet, fait entendre leurs voix. Les premiers en conditionnant la poursuite de leurs aides militaires à la vérification du degré d’implication de l’armée tunisienne dans ce qu’ils considèrent comme un retournement contre la démocratie, et à la prises de décisions sérieuses de retour vers la normalisation et le travail des institutions démocratiques, l’ARP en premier lieu. Alors que les européens ont clairement annoncé que la poursuite de leur soutien à la Tunisie sera tributaire du retour à la démocratie et la reprise des travaux de l’ARP.
Et, il parait que même les possibles aides des pays amis et frères vont être conditionnées par le feu vert des américains et de l’Union européenne. Ce qui les rend plus qu’hypothétiques.
Nous semblons, donc, bel et bien arrivés au point de non-retour avec nos partenaires financiers. Et la situation est devenue très critique, puisque le peuple ne comprendra pas qu’on l’ait débarrassé des voleurs et des corrompus, pour qu’il se retrouve sans salaire, et avec un niveau de vie, déjà médiocre, en déperdition de vitesse!
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