L’opposition à Kaïs Saïed n’en démord pas, mais ne varie pas son menu. Elle persiste à l’attaquer sur le dossier qui est le plus cher au cœur, celui des accusations de dictature et de non-respect des droits et des libertés, notamment les droits des enfants.
La stratégie est simple : On se paye les services d’enfants mineurs, de préférence des récidivistes, ayant de gros antécédents avec la police. On les pousse à protester, à bloquer les routes, à casser les commerces, à s’attaquer aux policiers…
La police ne pouvant pas rester à regarder sans rien faire, étant obligée de faire respecter la loi, et la paix sociale, et de préserver les biens publics et privés, est acculée à réagir, pour disperser ces fauteurs de troubles, voire en arrêter quelques-uns des plus virulents.
Et c’est là que le piège se referme que le pouvoir de Saïed. Ils se hâtent de crier sur les toits et de charger leurs porte-voix à l’étranger de répercuter l’information. Comme quoi, le pouvoir en Tunisie ne rechigne pas pur se maintenir, à bafouer les droits de l’homme et des enfants, et de réprimer les libertés.
Jusque-là, les policiers ont su faire montre de maitrise et de self contrôle, mais si les choses se poursuivent et se développent, surtout en intensité, il est fort probable que les choses dégénèrent au plus grand bonheur des vrais auteurs de troubles, qui se cachent derrière les bandes d’enfants qu’on pousse à l’affrontement.
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