Le SNJT a publié, ce mercredi, un communiqué pour condamner la multiplication, ces derniers jours, des agressions commises par certains agents de l’ordre à l’égard de journalistes en exercice de leur travail d’information.
Le syndicat condamne ces agissements et le laisser faire des autorités en laissant ces agresseurs agir en toute impunité.
Le syndicat annonce qu’il va poursuivre tous ces agresseurs, et demande au ministre en charge de l’intérieur, ainsi que du parquet, d’assumer leur responsabilité dans la protection des journalistes.
Le syndicat a, à l’occasion cité des exemples d’agressions de journalistes ces dernières heures :
Arrestation d’Oussama Chaouali le journalise de l’émission TV « les quatre vérités » alors qu’il procédait à une enquête à propos du commerce des ossements humains au cimetière du jellaz. Il a été arrêté et conduit au poste de police en compagnie de son caméraman, et du coordinateur de l’émission, où ils ont été gardés plus de cinq heures, avant que le parquet décide l’audition de Chaouali demain matin.
Des policiers ont arrêté, ce matin, la journaliste d’IFM, Faïza Arfaoui qui filmait un dossier sur la cherté de la vie, au marché de La Marsa. Ils lui ont dressé un PV pour avoir filmé sans autorisation.
Au Bardi, un policier a arrêté, ce jour, la journaliste, Lilia Husseini de la Radio Nationale, alors qu’elle vérifiait des informations qui lui étaient parvenues en rapport avec le retrait des militaires du périmètre de l’ARP. Elle a été conduite au poste de police, agressé, et son matériel confisqué.
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