Le secrétaire général du syndicat des forces de sécurité intérieur, Moez Dabbabi, a annoncé, au cours d’une conférence de presse tenue à la cité de la culture de Tunis, que les agressions à l’encontre des sécuritaires et de leurs postes de travail sont devenues trop fréquentes, et semblent cadrer avec une politique volontaire pour affaiblir l’institution sécuritaire. Il a ajouté que certaines formations politiques sont en train de pousser les citoyens à l’affrontement avec les sécuritaires.
A ce propos, Dabbebi a précisé que durant le mois de mai, on a enregistré 240 agressions physiques sur des agents, la destruction de 30 voitures de polices et deux véhicules de la protection civile. Et des agressions contre 17 postes sécuritaires.
Dabbebi a appelé le président de la République à émettre un décret pour criminaliser les agressions contre les sécuritaires, et il a fait par du sentiment chez les sécuritaires que cette tension, à l’origine politique, est en train d’aggraver la situation sociale et sécuritaire, et qu’il faut craindre une guerre civile.
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