Les sfaxiens n’en peuvent plus, de vivre au milieu des tas d’ordures qui empestent et qui les étouffent.
Ils ont tout essayé, entre eux, avec leurs élus, avec les autorités régionales, avec l’ANGeD, et même avec le ministère de l’environnement. Rien à faire ! Ils ont compris que tout ce beau monde est incapable de trouver une solution à leur problème.
Du coup, le seul espoir qu’il leur reste, est de se fier au président de la République, qui semble le seul à pouvoir faire bouger les choses dans leur situation. Et c’est ainsi que les sfaxiens se sont mis à vivre au gré des conseils des ministres, accrochés aux mots prononcés par Kaïs Saïed, dans l’espoir d’entendre, enfin la bonne nouvelle, la délivrance.
Mais, malheureusement pour eux, leur problème ne figure, parait-il pas, dans les priorités de Kaïs Saïed. Pourtant il l’avait bien affirmé, à plusieurs reprises, quand il a insisté auprès de la cheffe du gouvernement, pour qu’elle considère ce problème des ordures à Sfax comme la priorité de ses priorités.
Mais après chaque conseil des ministres, les sfaxiens désespèrent un peu plus, quand leur calvaire n’est pas évoqué sur la table du conseil.
Pire encore ! Aujourd’hui, le président a, évasivement, fait allusion à leur problème, en assurant qu’il est le fait de détracteurs qui cherchent à l’empêcher de travailler en créant des problèmes au peuple, pour créer diversion sur les vrais problèmes du pays.
Du coup, désormais classés au rang de diversion, les sfaxiens désespèrent plus que jamais de pouvoir de nouveau, et de sitôt, respirer un peu d’air frais.
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