Tout le monde est d’accord pour dire que la Tunisie a à la tête de son ministère de la Santé une personne qui n’est pas à la hauteur de la mission. Une mission qui est spécialement délicate en cette période de pandémie. Mais de là à ce que ce ministre soit incapable même de copier qui l’ont précédés à ce poste, çà devient caricatural.
Cette insuffisance a été mise en exergue, notamment, à l’occasion de l’actuelle saison des soldes. Saison au cours de laquelle les commerces sont en train de connaitre un afflux certain des consommateurs.
Or, ces concentrations de citoyens qui constituent de véritables viviers pour l’éclosion de foyers de contamination à la Covid, ne sont régies par aucun protocole sanitaire à ce qu’on sache, du moins, en pratique et sur terrain.
Au cours des soldes aucune règle de prévention n’a été décidée ni transmise aux commerçants. De ce fait, on assiste à un véritable cirque, où les gens se bousculent sans le moindre respect de la distanciation, où le port du masque n’est pas toujours de mise et où la mise à disposition de gels de désinfection reste de l’ordre de l’utopie.
Autre aberration de taille qui frappe quand on observe ce qui se passe dans les boutiques de prêt à porter, au cours de ces soldes, c’est celle de l’usage permis des cabines d’essayage.
C’est là qu’on comprend que le ministre de la Santé, supposé être le responsable de l’édition des mesures du protocole sanitaire n’a même pas été capable de copier ses prédécesseurs, quand l’usage des cabines d’essayage a été prohibé, pendant les soldes passées et qu’une législation particulière a été mise en place pour l’essayage des articles à domicile et les conditions de leur retour au commerçant en cas de non satisfaction.
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