C’est l’histoire d’un couple de retraités vivant dans une ville balnéaire, qui se trouvent réduits à demander aux voisins ou aux amis d’essayer de leur ramener des courses. Ils ont, en effet, dépassé l’âge de faire la queue durant des heures pour acheter du pain, des pâtes, du lait, voire, simplement, faire le plein d’essence. Et cette histoire commence à les hanter avec l’arrivée de la saison chaude et l’affluence des tunisiens et des étrangers pour habiter leur ville, durant l’été.
Cette histoire reflète comme il se doit, la situation dans toutes les villes balnéaires qui voient leur population tripler, durant les deux mois de juillet et d’août, de chaque année. Auparavant les habitants de ces villes n’avaient pas de soucis à se faire, quand il y avait de vraies compétences au ministère du commerce. Quand les cadres de ce ministère savaient anticiper ces situations et augmentaient, voire, triplaient les quotas de marchandises et de produits alimentaires, distribués dans ces villes.
Mais cette action, on ne peut plus évidente et prévisible, échappe, à ce qu’il parait aux cadres actuels du ministère qui ne font que suivre le mouvement et pensent, pour l’été, plutôt, à leurs vacances qu’au calvaire des gens.
Pourtant, il aurait été très facile d’établir une simple estimation des besoins de ces régions, sur la base de la consommation des années précédentes, et mettre à la disposition des consommateurs ce qui leur suffit comme ravitaillement.
Pour revenir à notre couple de retraités, ils commencent à détester le jour où ils ont décidé de savourer leur retraite près de la plage, au calme et avec du beau temps. Ils étaient, certes, habitués à se barricader chez eux durant les deux mois d’invasion des estivants, mais là, ils devraient apprendre à faire des provisions, comme pour tenir un siège de soixante jours !
Que se passe-t-il en Tunisie?
Nous expliquons sur notre chaîne YouTube . Abonnez-vous!
Commentaires