Les viruses respiratoires, dont, très certainement le nouveau variant du covid, sont en train de faire des ravages dans la population, notamment parmi les enfants, les jeunes et les moins jeunes.
Les consultations médicales, notamment celles des pédiatres, ne désemplissent pas, et l’absentéisme avec un grand « A » s’est invité dans toutes les administrations et entreprises.
Devant tout ça, et alors même, que dans tous les pays du monde, on commence à lancer avertissement sur avertissement, et à demander l’application des mesures les plus strictes de prévention, comme la distanciation sociale, le port de masques…, On a affaire, en Tunisie, paradoxalement, à une élite médicale qui se veut rassurante, qui nie, à la limite, les évidences. Qui assurait, jusqu’à il y a quelques jours, qu’il n’y aura pas de vague de covid. Qu’il s’agit d’une grippe banale…
Ce n’est que depuis une journée que ces experts en santé, essentiellement, les membres de la commission nationale de lutte contre le covid, semblent être sortis de leur léthargie, et commencent à entrevoir une possibilité de vague au nouveau variant du covid. Maintenant, alors qu’un grand nombre de citoyens ont, déjà eu le privilège de rencontrer de très près, ces satanés virus.
A se demander ce qui a bien pu changer entre la semaine dernière et hier, pour que les experts se ravisent et envisagent une épidémie saisonnière ? Et comme ils sont en train de revenir à la réalité, on se demanderait, à la limite, ce qui pouvait bien les empêcher de dire cette réalité ?
Nous espérons, tout de même, que çà ne soit pas l’échéance des élections législatives qui leur a mis la pression, dans la mesure où ils n’avaient pas la possibilité de demander aux gens de prendre leurs précautions et, entre autres, d’éviter les grands rassemblements. Comme cela pourrait être le cas, dans les bureaux de vote, ce samedi.
Des toutes les manières, nos experts sanitaires auront, toujours, le privilège de pouvoir mettre une éventuelle prochaine vague de covid, sur le dos des vacances scolaires et des déplacements des familles pendant cette période. De façon à ce que les grands rassemblements des élections ne soient plus mis en cause !
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