Au cours de l’année 2021, de nouvelles opportunités s’offrent à la Tunisie pour se repositionner sur le marché libyen qu’elle a perdu il y a environ 10 ans.
Selon les données officielles libyennes, la Tunisie a perdu près de 5 milliards de dollars depuis 2010, soit plus de 11 milliards de dinars tunisiens : un chiffre qui a eu des répercussions très négatives sur le niveau de perte d’emploi des citoyens tunisiens, ainsi que la fermeture de centaines d’entreprises tunisiennes ou leur relocalisation dans d’autres pays.
Depuis l’annonce de la formation du gouvernement libyen, récemment à Genève et l’élection des deux chefs de pouvoir du Premier ministre, Abdulhamid Dabaiba et du président de la République, Mohamed Al-Manfi, plusieurs pays arabes, africains, du Golfe et européens ont a commencé se repositionner à l’intérieur de la Libye.
En outre, de nombreuses études ont été lancées pour entrer de nouveau le marché libyen, d’autant plus qu’il est devenu un marché prometteur pour la reconstruction et la main-d’œuvre.
Parmi ces pays, figure l’Egypte, qui a entamé récemment de nouvelles négociations pour renvoyer ses citoyens travailler en Libye et augmenter la taille de ses réserves de devises fortes, alors que plusieurs pays du Golfe ont commencé à signer des contrats de reconstruction en Libye en plus de la France, de l’Italie et de la Turquie dans le domaine de l’énergie.
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