L’Instance nationale de lutte contre la corruption (INLUCC) a envoyé jeudi une correspondance officielle au chef du gouvernement désigné Habib Jemli, comprenant une liste nominative de certains ministres et Secrétaires de l’État dans la composition du gouvernement proposé, soupçonnés de corruption dont les dossiers déposés auprès de l’Instance sont toujours en cours d’enquête, selon le responsable des médias à l’INLUCC, Wael Ounifi.
Wael Ounifi a indiqué, dans une déclaration à l’agence de presse TAP que la l’INLUCC attendait que Jemli demande des dossiers de tous les membres de son gouvernement proposé, mais il ne l’a pas fait. L’Instance a donc prit l’initiative en envoyant une correspondance concernant certains des noms proposés, notant que cette procédure est en cours.
Il a souligné que l’INLUCC a procédé de cette manière avec tous les gouvernements. Elle avait pris la même mesure avec le gouvernement de Habib Essid et avec e gouvernement de Youssef Chahed.
Il convient de mentionner que le président de l’Instance nationale de lutte contre la corruption est légalement tenu d’informer les autorités administratives et judiciaires de l’existence de dossiers conformément aux dispositions du décret-cadre révisé qui l’a autorisée à enquêter sur les soupçons de corruption dans les secteurs public et privé et à les renvoyer aux autorités compétentes, y compris le pouvoir judiciaire.
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