Parmi les premiers actes de Kaïs Saïed,après qu’il ait pris en main, le pouvoir exécutif, ont été de chercher comment alléger les charges financières du citoyen, pour l’aider à faire face à la double crise financière et sanitaire.
Il a, tout logiquement, cherché à identifier les secteurs qui n’ont pas souffert de la crise, et qui, au contraire, ont réussi à effectuer de beaux chiffres, probablement, grâce à la crise et à la conjoncture. Ces secteurs étaient tout indiqués. Ceux qui ont traversé sans encombre, la crise, sont les banques, les grandes surfaces de distribution, ainsi que les pharmacies, boostées par l’énorme bond de consommation des médicaments en rapport avec la pandémie.
Et, à partir de là, Kaïs Saïed a su faire preuve d’ingéniosité, en faveur du citoyen. Tout autre décideur aurait, en effet, taxé ces secteurs ou appliqué une redevance quelconque, de façon à pouvoir récupérer une partie de leurs gains, pour le trésor de l’Etat. Mais Saïed a décidé d’y aller par un raccourci. Il faut croire qu’il n’a pas trop confiance en les mécanismes de la finance du pays. Il doit s’être dit qu’il n’était pas certain que les sommes collectées auprès de ces professionnels allaient bénéficier au citoyen, comme il le souhaitait. Aussi, a-t-il choisi de les faire bénéficier directement à la source. Et au lieu de soutirer de l’argent aux professionnels de ces secteurs, qu’ils auraient, d’ailleurs, vite fait de récupérer auprès du consommateur, en majorant les prix ou les prestations, il leur a, tout bonnement, et tout gentiment, de baisser leurs marges de bénéfices, de façon à ce que l’effort qu’ils vont consentir aille directement dans la poche du consommateur.
Bien joué ! Et au prochain coup ! Peut-être du côté du marché du gros, histoire d’essayer de comprendre par quelle magie les prix sont décuplés entre celui à la production, et celui de la vente au détail!
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