L’Ordre National des Avocats a considéré que la grève des Magistrats ainsi que la suspension des travaux des tribunaux pour une durée indéterminée, était contraire au principe de la continuité du service public ainsi que celui d’accès à la justice.
Soulignant que ce comportement constitue une véritable atteinte aux droits des justiciables et au principe de la suprématie de la Loi, l’ordre professionnel a estimé que les revendications des magistrats ne sont en réalité que des demandes sectorielles et purement matérielles, inaptes à apporter une quelconque réforme sérieuse pouvant garantir une justice véritablement indépendante.
Il a, dans la même optique, estimé que la réalisation de ce but ne peut se faire que via un dialogue auquel participerait toutes les composantes de la “famille judiciaire”, en l’occurrence les avocats, dénonçant le non sérieux des enquêtes sur les soupçons de corruption visant certains juges.
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