A l’issue d’une réunion organisée hier en présence des membres de son Conseil national, l’Ordre des ingénieurs tunisiens a annoncé la poursuite de sa grève ouverte dans toutes les institutions et les établissements publiques.
Ile a également appelé le gouvernement à assumer sa responsabilité quant aux répercussions de la poursuite de cette grève en l’absence de la mise en œuvre de l’accord qui a été conclu.
Il a ainsi appelé le président de la République et le président de l’Assemblée des Représentant du Peuple (ARP) à assumer leur responsabilité face à la détérioration de la situation des établissements publics appelant, dans le même cadre, ces derniers à intervenir d’urgence pour résoudre le problème en question.
L’Ordre des ingénieurs a, par ailleurs, appelé Kais Saied à traiter le dossier auprès du Conseil national de sécurité, revendiquant le renforcement de l’équipe juridique chargée du suivi du dossier et l’accélération du processus contentieux et ce, en déposant des plaintes contres toute personne ayant harcelé les ingénieurs et déduit arbitrairement de leurs salaires.
Selon le communiqué publié aujourd’hui sur sa page officielle, l’Ordre des ingénieurs a annoncé l’activation du conseil de discipline pour les ingénieurs ayant harcelé leurs collègues. S’ajoute à cela, la création d’un fonds de solidarité et de résilience au profit des ingénieurs soumis à des déductions de salaires par une avance financière.
Il a été convenu, d’après la même source, de fixer les mouvements d’escalade dans un communiqué officiel.
L’Ordre a aussi annoncé qu’il restera en état de réunion permanente pour suivre de près l’avancement de ce sujet.
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