Le secrétaire général de l’Union Populaire Républicaine-UPR, Lotfi Mraihi a confié à Tunisienumerique aujourd’hui, vendredi 28 mai 2021, que la situation actuelle dans le pays n’exige pas « le dialogue, malgré ses bénéfices, mais plutôt des actes».
En effet, M. Mraihi a expliqué que la question de l’économie nationale est la principale à résoudre, nécessitant une révolution au niveau de la réalisation et le changement intégral des orientations, ajoutant que les investisseurs en Tunisie manquent d’opportunités d’investissement.
L’invité de Tunisienumérique a souligné le fort besoin du pays d’une politique protectionniste qui puisse être appliquée tout en préservant les traités et accords internationaux, soulignant l’efficacité de ce modèle économique.
Notre interlocuteur a également mis l’accent sur le besoin urgent de croissance du pays aujourd’hui et a appelé à l’ouverture de comptes des citoyens tunisiens à l’étranger afin de combler une partie des besoins en devises qui contribuent au fonctionnement du système économique.
Concernant le dossier de Nabil Al-Karoui, monsieur Lotfi a déclaré que le Président de la République n’est pas impliqué dans ce dossier et qu’il ne peut pas intervenir dans ces affaires, ajoutant que Saied n’est pas une figure malveillante ayant un tel comportement.
Quant à la question des fuites successives de documents sur la scène politique, il a estimé que le président de la République a le droit d’appliquer l’article n°80 de la Constitution, mais il n’a pas besoin de prendre les mesures incluses dans le document divulgué.
A ce titre, M. Mraihi a souligné que ce qui est imputé au Président de la République est sa déclaration selon laquelle le pays vit en vertu de l’article n°80, alors que ce n’est pas le cas.
En effet, il a considéré que ces déclarations ne s’appliquent à aucun fin connaisseur de la loi constitutionnelle.
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