L’instance administrative de l’Union générale tunisienne du travail, réunie hier, a exprimé son rejet de l’annulation par la Commission électorale des décisions du Tribunal administratif concernant l’acceptation d’un certain nombre de candidatures à l’élection présidentielle, estimant qu’il s’agit d’une « orientation systématique, biaisée et d’exclusion » une influence préalable sur les résultats, en plus d’être une attaque flagrante contre l’autorité judiciaire et ses décisions.
La Commission a considéré, dans un communiqué, « l’annulation des décisions du tribunal administratif et la délivrance unilatérale d’une liste définitive malgré son acceptation de traiter dès le début le dossier avec le système judiciaire administratif » comme un « précédent juridique et historique » et « un transgression dangereuse de la loi et consécration de la décision politique.
L’organe administratif a déclaré : “Cette décision, quel que soit le nom des candidats et sans parti pris envers aucun d’entre eux, est une confirmation de l’absence du climat approprié et des conditions nécessaires à des élections démocratiques, pluralistes, transparentes et équitables”.
Elle a averti que “de telles décisions perpétuent l’approche unilatérale et autoritaire et ne font qu’accroître la discorde et la tension de la situation”. Elle a également dénoncé “les mesures de mise en œuvre prises par la Commission électorale suprême après l’exclusion par l’Autorité indépendante, des médias audiovisuels pour contrôler et diriger les élections”, et empêcher de nombreuses voix mécontentes d’accomplir leur devoir d’informer l’opinion publique et d’offrir des chances égales aux concurrents.
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