A peine achevée, l’allocution du chef du gouvernement, Hichem Mechichi diffusée hier à la télévision, certaines parties se sont, rapidement, mises en œuvre pour organiser une offensive, à priori gratuite, en plus d’être déplacée dans les circonstances économiques et sociales actuelles. On dirait que, pour ces parties, quoique dise le chef du gouvernement, le mot d’ordre est de se lâcher contre lui.
A la tête des parties qui se sont, instantanément, jetées à l’assaut de La Kasbah, l’UGTT a su s’imposer en pôle position. Puisque la centrale a mobilisé ses bureaux régionaux dans plus d’une région du pays, pour protester contre les propos de Hichem Mechichi, concernant la préparation de conseils régionaux spéciaux dans un certain nombre de régions marginalisées, en vue de préparer des plans de projets de développement spécifiques, comme çà a été le cas à Tataouine.
Dès les premières heures, ce matin, les bureaux régionaux de l’UGTT dans plusieurs régions qui se considèrent marginalisées, ont tenu des réunions et ont annoncé des manifestations de protestation, à cause de l’omission de leurs régions dans l’allocution du chef du gouvernement.
Il était pourtant évident que le chef du gouvernement a cité, hier, quelques gouvernorats à titre d’exemple, puisque son allocution était dédiée à l’explication de ce qui s’est passé pour les accords d’Al Kamour. La réaction fulgurante de l’UGTT a de quoi laisser perplexe et susciter des questionnements en rapport avec le pourquoi d’une telle riposte ?
Serait-ce une stratégie de positionnement par rapport aux acquis des accords d’Al Kamour dont l’UGTT veut récolter une part des mérites ? Sachant que la centrale syndicale était représentée dans la délégation représentant la région de Tataouine pour les pourparlers d’Al Kamour.
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