Le dirigeant au sein du front national du Salut, Ridha Belhaj, a réagi, dans un entretien accordé à TunisieNumerique, aux dernières déclarations du secrétaire général de l’UGTT, Noureddine Tabboubi, et, surtout, le dernier communiqué, cet après-midi, du bureau exécutif de la centrale syndicale.
Behaj a assuré que la position de l’UGTT n’est pas inattendue, dans la mesure où le syndicat est habitué à répondre présent dans les grandes étapes qui concernent les intérêts du pays. Et de ce fait, l’UGTT ne saurait rester inerte devant le séisme qu’a connu le pays ce 17 décembre, quand la majorité des tunisiens a boycotté le processus électoral et, par la même occasion, le programme du président de la République.
Bellhaj a ajouté que les dernières déclarations de Tabboubi, ainsi que le dernier communiqué de l’UGTT montrent qu’elle entend assumer son rôle national, auquel il est habitué dans les graves virages et les grandes étapes vécues par la Tunisie. Belhaj pense que l’UGTT va regrouper tous les protagonistes du pays et imposer un dialogue national pour une sortie de toutes les cries que vit le pays.
Belhaj a émis le souhait qu’il n’y ait l’exclusion de personne et d’aucune partie dans ce dialogue, sauf ceux qui s’excluent par eux-mêmes, car seul le dialogue peut aboutir à un agenda pour mettre en œuvre les réformes nécessaires.
Belhaj a ajouté qu’il est sûr que le président Kaïs Saïed va continuer à n’écouter personne, et à ignorer toutes les initiatives, vu qu’il n’est as conscient de la profondeur de la crise. Or, quand l’UGTT va assumer son rôle historique et regrouper toutes les parties et forces vives du pays, il va lui imposer la solution à l’intérieur comme à l’étranger, surtout si on arrive à être d’accord pour une feuille de route claire et fiable.
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