La nouveauté cette année, pour les épreuves du baccalauréat, est la prise de position franche et évidente des autorités, représentées par le ministre de l’éducation, de mettre fin au phénomène de triche lors des épreuves, qui ne cesse de s’amplifier, chaque session, un peu plus. Et de frapper énergiquement, sur les mains des tricheurs et de leurs complices, fussent-ils leurs parents, dans le but de mettre un terme à ce comportement qui avait, sérieusement, entamé la crédibilité et la réputation des examens nationaux tunisiens.
Le ministre a commencé par mettre en place une cellule spéciale anti triche, qui a eu carte blanche pour dépister et punir les tricheurs. Ils ont, même, eu le loisir d’agir et de réagir en temps réel, avec accès direct aux services de sécurité et judiciaires, pour envoyer immédiatement, tout contrevenant, devant la justice.
Par la suite, le ministre a insisté pour suivre de près les activités et le bilan de cette cellule. Ce qui lui a procuré plus de crédibilité et plus d’efficacité.
Le palier qui restait à dépasser, était celui de l’information et de la communication sur cette nouveauté. Et c’est, désormais, chose faite, puisque tout le monde, aussi bien parmi les candidats que parmi leurs parents ou les éventuels organisateurs des circuits de fraude, est au courant et sait à quoi s’en tenir.
D’ailleurs, le résultat de cette campagne a été immédiat, puisque ces messieurs dames de la cellule de lutte anti triche ont remarqué un changement radical dans le comportement de tout le monde, candidats, parents, mais aussi, surveillants, au bout de deux jours de campagne, et les chiffres des cas ont drastiquement baissé.
Comme quoi, quand on veut, on peut, et le travail et la persévérance finissent, toujours, par payer !
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