Le chef du gouvernement, Kamel Madouri, a confirmé, lors de sa rencontre, mardi, avec le vice-président du Conseil d’Etat chinois, Deng Xuexiang, au palais Diaoyutai, à Pékin, la capitale chinoise, que la Tunisie attend avec impatience « des échanges commerciaux plus rationalisés et plus flexibles du côté chinois et œuvrant pour les améliorer davantage. » « Surtout, avec le déséquilibre commercial. » Le Premier ministre a estimé que simplifier et faciliter les échanges commerciaux entre les deux pays serait bénéfique aux deux parties.
A cet égard, Madouri a apprécié l’étendue de la coopération qui existe depuis des décennies avec la partie chinoise, notamment dans les domaines du développement et de la réalisation des projets d’infrastructures, affirmant que “la Tunisie a une grande détermination à surmonter toutes les difficultés auxquelles sont confrontés les entreprises Chinoises, à investir dans plusieurs projets, tels que les énergies renouvelables et l’industrie, Les voitures électriques, l’industrie des batteries, l’économie numérique et la coopération dans le domaine des phosphates.
Madouri a souligné que la Tunisie fournira une plate-forme appropriée pour les investissements chinois, notamment à la lumière de la disponibilité de nombreuses incitations liées aux investissements pour encourager les entreprises chinoises à s’installer.
Il a indiqué que la Tunisie mettra à disposition des terrains pour l’implantation de projets, et accordera des incitations fiscales et financières pour encourager les investissements, qui pourront durer dix ans, au bénéfice de l’investisseur chinois.
Il a souligné qu’il existe des projets très importants entre les deux parties, dans les domaines de la recherche scientifique, de l’enseignement supérieur, du tourisme et de la culture, dans lesquels la coopération peut être approfondie et un saut qualitatif peut être réalisé entre les deux parties, et la volonté de créer une plateforme pour les projets tuniso-chinois, notamment dans les domaines des voitures électriques et des batteries, du fait que la Tunisie dispose de privilèges préférentiels qui pourraient être le terrain idéal pour développer ce secteur, en plus de reprendre la coopération dans le domaine de l’électricité, l’exportation de phosphate avec la partie chinoise.
Selon Madouri, il existe également de grands projets liés aux infrastructures, en plus des domaines de développement importants, affirmant : « La Tunisie fait le pari que ces projets constitueront un tournant dans les relations tuniso-chinoises, et cela concerne notamment le projet de la ville sanitaire de Kairouan et la mise en place de grands projets tels que le transport en commun rapide. » Dans le domaine ferroviaire et d’autres projets dans plusieurs secteurs.
Le chef du gouvernement a noté l’intérêt de la Chine pour tout ce qui touche au développement durable, à l’eau, à la coopération dans le domaine agricole et à l’assistance à la Tunisie pour faire face aux problèmes de pénurie d’eau et de rareté des ressources en eau, qui pourraient constituer des domaines de coopération profitables entre la Tunisie et la Chine.
De son côté, le vice-président chinois a souligné le soutien de son pays à la Tunisie et sa volonté de mener à bien les projets programmés tels que le pont de Bizerte et la centrale de production d’énergie solaire et photovoltaïque de Kairouan, outre l’agrandissement de l’hôpital d’oncologie de Gabès.
Dans le même contexte, Ding Xuexiang a renouvelé la volonté de la Chine d’achever la cité sanitaire de Kairouan, appelant à des études de faisabilité pour ce projet qu’il a qualifié d’important.
Il a exprimé la volonté de son pays d’acquérir des produits tunisiens plus distinctifs et de renforcer la coopération dans les domaines de l’éducation, de la culture et du tourisme, de manière à consolider la coopération et l’amitié entre les deux pays.
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