Le cinquième juge d’instruction près le Tribunal de Première Instance de la Manouba a délivré, hier vendredi soir, un mandat de dépôt à l’encontre d’un cadre du gouvernorat de La Manouba, et a maintenu en liberté neuf autres personnes, dans le cadre de l’enquête ouverte par le Ministère Public près le Tribunal de Première Instance, concernant les soupçons liés aux demandes de permis des taxis « Laouage », selon l’annonce de la porte-parole du tribunal de première instance de la Manouba, Sondes Al-Nawawi.
Une enquête a été ouverte pour corruption d’un agent public en acceptant des cadeaux et des avantages pour lui-même ou pour autrui en faisant quelque chose en rapport avec son travail, en facilitant l’accomplissement de quelque chose en rapport avec les caractéristiques de son travail, violant la réglementation applicable aux opérations visant à obtenir un bénéfice et nuisant à l’administration, et détenant et utilisant la fraude et la fabrication de documents administratifs.
La Troisième Division Centrale de la Sous-Direction de Recherche de la Garde Nationale à l’Aouina a auditionné toutes les parties concernées et a retenu cinq parties, à savoir un personnel administratif et quatre chauffeurs de taxi, et en a référé cinq autres, dont un ancien commissaire, deux administrateurs, et deux chauffeurs de taxi, un seul d’entre eux ayant été placé en prison.
A noter que l’affaire a été soulevée concernant les licences des taxis (louages), dont les propriétaires n’ont obtenu que des autorisations initiales sans obtenir de licences. Après un audit, il a été prouvé qu’il y avait eu une falsification de documents administratifs et une erreur dans les adresses des demandeurs, selon la confirmation d’une source sécuritaire à la TAP.
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