Le député du bloc Tahya Tounes à l’ARP, Mehdi Ben Gharbia a pris la parole, hier, lors de la séance plénière réservée au vote de confiance en faveur du nouveau gouvernement, pour déplorer que la classe politique tunisienne fasse perdre autant de temps aux dirigeants, dans la gestion des dossiers urgents et vitaux en cette conjoncture de crise. Il a rappelé dans ce sens qu’il s’agissait de la troisième plénière de vote de confiance pour un nouveau gouvernement. Il a précisé que c’ était dû à une grave crise politique entre les partis et les institutions de l’Etat.
Il a assuré à Hichem Mechichi que son parti allait voter pour lui car il représente la vision du parti dans la mesure où il est constitué de compétences apolitiques. Mais il a fait part de son appréhension que ce gouvernement connaisse le même sort que ses prédécesseurs. Il a appelé, donc, les partis politiques à respecter une trêve.
Il a demandé à toutes les institutions de l’Etat et aux hommes politiques de retenir les leçons des dix années passées et surtout, les leçons la dernière année, qui a été spécialement catastrophique en rapport avec ce qui a caractérisé la dernière cession du parlement.
Il a exhorté la classe politique à éviter le discours de haine et d’exclusion et de populisme. Il a, aussi, appelé le président de la République à s’en tenir aux prérogatives définies par la Constitution. Il doit éviter de s’ériger en président d’une seule partie de tunisiens, ou de se mettre sur le dos les partis politiques.
Ben Gharbia a conclu son intervention en appelant le chef du gouvernement à assumer son rôle et de n’avoir pour programme et priorité que l’intérêt du pays. Il l’a prié d’oser prendre les décisions qui s’imposent même si elles sont douloureuses, afin d’entamer les réformes nécessaires.
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