Les avocats du député gelé, Mehdi Ben Gharbia, actuellement incarcéré, ont annoncé, dans un communiqué à l’attention du public, que leur client observe, toujours, une grève de la faim, en prison, depuis le 5 novembre. Et ce, après qu’il ait été empêché par la direction pénitentiaire de rencontrer son fils de cinq ans, sans barrières interposées, comme l’avaient autorisé les autorités judiciaires.
Les avocats ont assuré que l’état de santé de leur client, s’est sérieusement, détérioré, avec notamment, une perte de près de 15 kg de poids, et ils font endosser la responsabilité de ce qui pourrait lui advenir à l’administration pénitentiaire.
Les avocats ajoutent que Ben Gharbia a adressé deux courriers aux ministres de la justice et de la femme et de l’enfance, pour leur demander le droit de rencontrer son fils, qui venait de perdre sa mère, et leur rappelle les retombées de cet empêchement sur son état psychologique, déjà fragilisé.
Les avocats dénoncent la politisation de l’affaire de leur client et l’implication des appareils de l’Etat, comme l’administration du contrôle fiscal et quelques services judiciaires, et annoncent que leur client se réserve le droit de poursuivre tous ceux qui sot en cause de sa présence en prison malgré le principe de la présomption d’innocence.
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