Le ministre de la Santé a annoncé, ce lundi, que le numéro d’appel du SAMU, le 190, connait une énorme pression, à cause du nombre important d’appels qu’il reçoit quotidiennement.
Il a, donc, eu l’idée de recourir à des conventions avec des centres d’appel !!!
C’est, du moins, ce qu’il a annoncé à la TAP. Reste à savoir, maintenant, ce que peuvent bien dire ces demoiselles et ces messieurs des centres d’appel, pour répondre aux angoisses et aux requêtes des citoyens qui pensaient appeler le SAMU.
A supposer que les personnels de ces centres d’appel seront formés pour répondre aux appels en rapport avec la Covid… Et mieux encore, même si le ministère va réussir à affecter à ces centres, des stagiaires et des étudiants en médecine, que vont-ils bien pouvoir répondre aux appelants ?
Ce que le ministre de la Santé n’a pas compris, c’est que ces milliers de gens qui appellent, sans cesse, le 190, ne le font point pour embêter ses personnels, mais bien parce qu’ils se sentent malades et espèrent pouvoir être pris en charge. Ce dont ont besoin ces appelants, ce n’est point d’être entendus, ou qu’on leur disserte des discours qu’ils ne connaissent que trop, du genre mettre les masques, utiliser le gel désinfectant ou respecter la distanciation sociale.
Ces gens en détresse veulent être pris en charge par les services sanitaires et il semble que les personnes qui vont être affectés aux centres d’appel ne seront pas en mesure de décider de la moindre prise en charge ni d’autoriser le déplacement d’une équipe de secours, encore moins de décider d’une hospitalisation.
Ça suffit, donc, de dire n’importe quoi et d’essayer, à tout prix, de se dérober à ses responsabilités en jetant la balle à quelqu’un d’autre. Nous sommes, actuellement, à un stade où soit on assume ses responsabilités, soit on reconnait qu’on n’est pas capable de le faire !
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