Le ministère de l’Agriculture, des Ressources Hydrauliques et de la Pêche a annoncé le 23 janvier 2021, la mise en marche du système national pour renforcer la sécurité des navires de pêche (de plus de 15 mètres de longueur) et les suivre par satellite après avoir franchi toutes les étapes de concentration progressive par les compétences tunisiennes adoptant la méthodologie de gestion participative.
Le système de surveillance est basé sur trois éléments intégrés :
Ces terminaux fournissent des services de télécommunications liés à leur fonctionnement auprès des fournisseurs tunisiens.
Lesdites prestations ont été agréés par le ministère sur la base d’une méthodologie transparente et des recommandations d’un comité technique mixte regroupant toutes les structures étatiques en charge de la surveillance maritime, des communications et de la sécurité nationale.
Le nombre de bateaux concernés est de 874 (soit 6,72% de la flotte), sachant que la plupart des pays riverains de la Méditerranée ont adopté des systèmes plus chers et ce pour des bateaux ne dépassant pas les 12 mètres de longueur.
Selon la même source, les fournisseurs maritimes ont la liberté de choisir le terminal approprié, conformément au principe de concurrence équitable, pour assurer non seulement la permanence des solutions techniques disponibles mais aussi le reste des avantages fiscaux et financiers approuvés afin de réduire le coût des services liés à leur exploitation.
En outre, le ministère s’est engagé d’effectuer le suivi du développement de ce nouveau système et réduire son coût d’exploitation.
Par ailleurs, une subvention supplémentaire de 5% du coût du carburant (essence consommée) a été approuvée au profit des bateaux équipés dans le but de couvrir le coût annuel d’exploitation (connu par fréquences satellitaires) et de maintenir ces appareils dans les régions du centre et du sud, qui se caractérisent par la distance entre les pêcheries et les ports.
Le ministère a également mis en évidence l’importance et le rôle de ce système pour élever le niveau de sécurité maritime et freiner le phénomène de la surpêche qui menace la durabilité du secteur, notamment au niveau des stocks halieutiques ainsi que des systèmes de production côtiers et traditionnels.
Il a affirmé que grâce à ce système, une base de données dédiée aux programmes de recherches scientifiques relatives au suivi de l’exploitation des pêches sera établie.
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