L’Economiste, Moez Joudi a expliqué aux journalistes de Tunisienumérique que les deux premiers plans de redressement élaborés avec le FMI ont connu un échec lamentable.
Il a affirmé qu’il était probable que le troisième plan échoue, lui aussi, estimant toutefois que le FMI fera preuve de plus de rigueur cette fois-ci, vu que les deux premiers plans n’ont pas atteint les objectifs fixés, sans parler de l’instabilité politique que le pays connait en ce moment.
L’économiste a rappelé que la Tunisie n’est pas en position de force comme c’était le cas il y a quelques années, soulignant que ce nouveau prêt sera consacré au paiement des salaires et autres crédits déjà contractés par l’Etat. De plus la Tunisie n’a pas honoré ses engagements vis-à-vis du fonds, ce qui ne joue pas en sa faveur, a-t-il déclaré.
La notation souveraine de la Tunisie est à son niveau le plus bas et ne pas trouver des solutions avec le FMI poussera l’Etat à aller chercher d’autres sources de financement avec plus de risques et des taux d’intérêt plus élevés, a expliqué Joudi.
Il a par ailleurs mis en garde contre le non-respect des clauses de l’accord avec le FMI, appelant le gouvernement et les centrales ouvrière et patronale à s’accorder sur les mesures économiques à prendre avant de conclure les conventions de prêts.
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