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Tunisie: Mohamed Abbou: L’Etat n’est pas complètement détruit et les nouveaux “Trabelsi” sont plus dangereux que les anciens

Tunisie: Mohamed Abbou: L’Etat n’est pas complètement détruit et les nouveaux “Trabelsi” sont plus dangereux que les anciens

L’ancien Secrétaire général du Courant Démocrate, Mohamed Abbou a déclaré le 16 décembre 2020 qu’après la révolution, l’Etat n’a pas été complètement détruit, comme cela a été le cas dans d’autres pays du printemps arabe.

L’Etat continue toujours à avoir le monopole de la force armée

L’Etat continue toujours à avoir le monopole de l’armée, a-t-il signalé, expliquant que le passage de l’oppression à la démocratie a créé une sorte de confusion chez certaines personnes qui ne font pas la différence entre liberté et anarchie.

Abbou a souligné l’importance de l’application rigoureuse de la loi dans un régime démocratique expliquant que ceci est justement la différence majeure entre la démocratie et le despotisme. Il a, dans le même ordre d’idée, estimé que les nouveaux «Trablsi» sont encore plus dangereux que les anciens, car ces derniers respectaient quand même certaines règles, contrairement au banditisme auquel on assiste actuellement et qui n’en a aucune.

Le président de la République doit frapper d’une main de fer

Le politicien a estimé que pour remédier à cette situation, la solution parait simple d’un point de vue théorique : Il faut appliquer la loi à tous les contrevenants, en commençant par certains magistrats et certains responsables qui occupent des postes clés au sein du ministère de l’Intérieur et qui sont soupçonnés de corruption.

D’un point de vue pratique, Mohamed Abbou a estimé que les services de la présidence de la République disposent de suffisamment d’informations, pour inculper ceux qui essayent de porter atteinte à la sûreté de l’Etat .

Le Chef de l’Etat devrait recourir aux solutions sécuritaires et frapper d’une main de fer pour que tout le monde sache que l’Etat est toujours là, et qu’il est prêt à employer la force si nécessaire, sans pour autant enfreindre la législation en vigueur et les droits de l’Homme.

 

 

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