C’est à se demander si Najla Bouden est, réellement, la cheffe du gouvernement, ou si elle n’est, comme la caractérisent les détracteurs de Kaïs Saïed, qu’un simple prête nom, et que la vraie direction de l’Etat s’opère à partir des couloirs du palais de Carthage ?
En effet, comment la cheffe du gouvernement peut-elle envisager de conduire et de faire fonctionner son gouvernement, et les affaires de l’Etat, sans ses deux principaux aides de camp ?
Car, tout le monde sait qu’il y a des personnages, de l’ombre, et des postes aussi importants que les ministres, voire, même, plus importants qu’eux. Il s’agit, notamment du chef du cabinet du chef du gouvernement et du secrétaire général du gouvernement. Ces deux postes sont des postes clés dans la structure de toute équipe gouvernementale. Puisque c’est là que se traitent les affaires administratives et c’est là que se traduisent les décisions en actions. Et sans chef de cabinet et sans secrétaire général du gouvernement, aucun chef de gouvernement, aussi brillant qu’il soit, ne pourrait faire aboutir son travail.
Or, à ce jour, Najla Bouden n’a pas désigné, ou n’a pas demandé qu’on lui désigne un chef de cabinet ni un secrétaire général du gouvernement, alors, même, qu’elle a, déjà nommé, au moins, quatre chargés de mission ou conseillers !
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