Les entreprises tunisiennes subissent de plein fouet, la crise, et notamment, les PME qui peinent à maintenir la tête hors des flots. Bon nombre de ces PME ont fait faillite, et du mettre la clé sous la porte, lâchant dans la rue des centaines de salariés, pour la plupart des diplômés, qui sont venu grossir les rangs des chômeurs.
Les investissements étrangers ou locaux se font de plus en plus rares, à cause de la frilosité des investisseurs, qui ne voient pas bien clair dans la conjoncture, et la politique du pays en matière d’économie et de promotion des investissements. En plus du tarissement de cette source de financement, l’Etat, lui-même, est en train de contribuer à la crise. Il faudrait, en effet, savoir que sur les seuls appels d’offres annuels, l’Etat fournit à peu près 30% des investissements et de la richesse en circulation. Ce qui fait tourner, au moins, certaines entreprises. Or, avec l’arrêt quasi-total de toutes ces activités de l’Etat, depuis plusieurs mois, c’est une autre source de financement qui disparait.
Et dans toute cette tourmente qui secoue les PME, l’Etat n’a rien trouvé de mieux que de les essorer encore plus, et de continuer à les saigner, histoire de les achever, une bonne fois pour toute.
Au lieu, en effet d’aider les PME, qui constituent la principale source de richesse de l’économie tunisienne, l’Etat s’est acharné sur eux, lâchant sur eux le fisc, ainsi que les caisses sociales, pour pomper chez elles, les finances qui lui manquent pour boucler son budget. L’Etat s’est même, félicité d’avoir, considérablement, amélioré ses ressources, en améliorant le recouvrement par le biais du fisc et des caisses, auprès des PME.
Sauf que, plus tard, ce même Etat ne trouvera plus le levier sur lequel il pourrait compter pour assurer la relance économique !
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