La vice-présidente de la Commission des droits, des libertés et des relations extérieures à l’Assemblée des Représentants du Peuple et députée du bloc de la Réforme, Nesrine Laâmari, est revenue sur l’examen de l’initiative législative visant l’amendement du décret-loi 116 relatif à la liberté de la communication audiovisuelle, lundi 26 octobre 2020, sur les ondes d’une radio privée.
Elle a indiqué que certaines parties au sein du Parlement ont pour but de faire croire que le secteur des médias n’exige aucune loi. “De cette manière, personne ne sera dans l’obligation de rendre des comptes aussi bien sur les moyens de financement, que sur le contenu et encore moins sur les conditions dans lesquelles travaillent les journalistes” estime-t-elle.
Selon elle, la HAICA avait bien menée sa mission en appliquant les bonnes décisions contre un nombre de chaînes de radio et de télévision qui opèrent dans l’illégalité.
“Mettre la main sur la composition de la Haica ne peut que nous inquiéter”, a-t-elle souligné
Laameri a également a affirmé qu’elle restait ouverte au dialogue avec les instances syndicales et régulatrices relevant du secteur des médias, dans le but de préserver l’indépendance de l’activité.
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