Société

Tunisie – N’est-il pas temps de revoir la formule de la vaccination ?

Tunisie – N’est-il pas temps de revoir la formule de la vaccination ?

Les gens sont en train de mourir. Avec l’aide du ministère de la santé, nous sommes, désormais, réduits à compter, chaque jour, nos morts.

On a compris qu’on ne peut compter ni sur le ministre de la santé, ni sur ses proches collaborateurs, pour nous aider et nous protéger. On a, aussi, compris qu’on est un peuple d’indisciplinés, un peuple kamikaze qui refuse de respecter les consignes de prévention.

Notre seule chance de nous en sortir, reste, donc, la vaccination. La vaccination d’un maximum de citoyens, afin de tenter d’enrayer les cercles de contamination dans la population.

Au début, le ministère de la santé, a tout fait, pour freiner cette campagne. Il ne voulait pas le reconnaitre, mais c’est bien à cause de l’absence de réactivité et d’anticipation de sa part, qu’on est resté sans doses de vaccins. Et, du coup, le ministère de voulait pas promouvoir la vaccination, du moment qu’il ne disposait pas des doses qu’il fallait pour faire face à la demande qu’il pouvait susciter.

La présidence du gouvernement a fini par comprendre cela et a engagé, et multiplié, les démarches, afin de procéder à des achats directs de doses de vaccin, sans attendre l’aumône de covax.

Et, maintenant, qu’on va avoir suffisamment de doses de vaccin, n’est-il pas temps de revoir la formule adoptée pour vacciner les tunisiens ? Ne faudrait-il pas réorganiser le système de la plateforme Evax ?

Et, surtout, ne faudrait-il pas trouver une alternative aux centres de vaccination qui n’arrivent, décidément, pas à atteindre une vitesse de croisière capable de sauver les gens. Car, entretemps, on continue à mourir, par centaines, chaque jour.

Il est urgent que le gouvernement pense à une alternative. Si l’implication de l’armée est la bienvenue, elle demeure loin d’être suffisante. Faudrait-il impliquer le secteur de santé privé ? Il est, en effet, à rappeler que c’est le recours aux labos et aux médecins privés qui a permis de lancer un vrai dépistage de la maladie en multipliant les tests. Ou faudrait-il réorganiser le système de vaccination du secteur public, en revenant aux bons vieux dispensaires, et autres centres de soins ?

Quelle que soit la formule a adopter, elle mérite qu’on se penche dessus, pour une bonne organisation qui tiendra compte de tous les aléas d’une telle campagne !

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