Société

Tunisie – Nomination du nouveau chef du gouvernement : Le signal attendu par les places financières et les partenaires étrangers

Tunisie – Nomination du nouveau chef du gouvernement : Le signal attendu par les places financières et les partenaires étrangers

Le président de la République, qui a mis fin aux fonctions du chef du gouvernement Hichem Mechichi, depuis 3 jours, ne semble pas avoir, à ce jour, décidé de l’identité de son successeur.

Si les noms fuités comprennent, en tête de liste, les hommes de confiance du président suivis par les compétences économiques, on comprend mieux les hésitations de Kaïs Saïed. Il doit, en effet, être tiraillé entre les exigences politiques et sécuritaires du moment qui le pousseraient, plutôt, à pencher vers un homme proche et de confiance, en l’occurrence, l’ex ministre de l’intérieur Taoufik Charfeddine, et les exigences imposées par la situation de crise économique étouffante et l’endettement record contracté par le pays, qui le feraient pencher vers une compétence en économie et en finances.

Et, on conçoit que le choix n’est pas facile, d’autant plus que l’homme à choisir devra bénéficier de l’aval de plusieurs parties à l’échelle nationale, mais pas que… !

En effet, crise économique oblige, ajoutée au besoin absolu et urgent, du soutien des places financières internationales, ainsi que le timing de ce choix qui coïncidera avec la sollicitation de l’aide du FMI et du soutien de tous les partenaires économiques, le candidat de Saïed devrait, non seulement, être un économiste chevronné, mais en plus un économiste de référence qui pourra inspirer confiance et rassurer les partenaires.

Et, là, les choix commencent à se faire plus rares !

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