Société

Tunisie – Nos hôpitaux sont-ils bien préparés pour une éventuelle nouvelle vague de covid ?

Tunisie – Nos hôpitaux sont-ils bien préparés pour une éventuelle nouvelle vague de covid ?

Il devient, de plus en plus, évident qu’une nouvelle vague de la pandémie de covid, en Tunisie, est fort probable. Au vu de ce qui se passe en Europe, au vu des nombreux foyers qu’on est en train d’enregistrer dans les écoles, de façon quotidienne, et vu le fait que la proportion des citoyens pas encore vaccinés, une nouvelle vague de covid n’est pas une simple éventualité, et il est prévu qu’elle fasse pas mal de dégâts chez les personnes non vaccinées.

Et malgré les efforts de communication fournis par le ministère de la santé pour convaincre les gens de se faire vacciner, ces derniers s’obstinent à refuser le vaccin. Donc, le péril reste omniprésent, et les conséquences d’une éventuelle nouvelle vague risquent d’être assez lourdes.

Donc, et du moment que la prévention d’une nouvelle vague demeure aléatoire, la seule alternative qui reste est celle de bien s’y préparer.

Or, est-ce que nos hôpitaux sont prêts à y faire face ? A-t-on retenu les leçons des dernières vagues ? Avons-nous amélioré les capacités d’accueil des services hospitaliers, notamment les services de réanimation ? Dispose-t-on de plus de réserves d’oxygène ? Avons-nous pallié au manque de personnel pour faire fonctionner les dizaines d’hôpitaux de campagnes qui sont restés inutilisés, un peu partout ?

Il serait, peut-être, utile de profiter de l’accalmie actuelle, qui risque de ne pas être assez longue, pour se réorganiser, pour affûter ses armes, et pour préparer son matériel et ses personnels pour la prochaine bataille.

Peut-être qu’il faudrait ménager le personnel en cette période de calme, en accordant des congés pour lui permettre de récupérer et de se préparer. Peut-être qu’il serait utile de refaire l’inventaire de son matériel, et vérifier sa fonctionnalité. Ou alors, qu’il faudrait entretenir ses circuits d’oxygène médical, et reconstituer ses réserves de ce fluide, ou des médicaments les plus utilisés, notamment en urgence…

Car, si on ajoute à l’insouciance des citoyens, des professionnels non prévoyants, on risque d’en payer le prix fort !

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