Le député du Mouvement Ennahdha, Noureddine Bhiri a déclaré hier soir que comme l’ascenseur de l’hôpital de Jendoua, l’ascenseur social était, pour le moins qu’on puisse dire, défaillant.
Il a souligné que les personnes d’une certaine catégorie sociale ne peuvent plus améliorer leur niveau de vie, via les diplômes et les études, comme c’était le cas auparavant.
Il a, au même titre, rappelé que la scolarisation obligatoire et gratuite était parmi les acquis majeurs de l’Etat au lendemain de l’indépendance, qui avait parié sur le capital humain.
Bhiri a également dénoncé le contraste entre les universités de la capitale et celles de l’intérieur, indiquant que ces dernières sont loin de pouvoir égaler les grands campus universitaires qui jouissent d’une infrastructure nettement meilleure.
La formation d’un docteur est coûteuse pour l’Etat, il est donc fort regrettable que plus 4000 hauts diplômés se trouvent aujourd’hui sans emploi alors qu’il pourraient contribuer au développement du pays, a-t-il regretté.
Le député a, dans la même optique, dénoncé les actes de violence policières commis à l’égard des docteurs en sit-in au siège du ministère de l’Enseignement supérieur, appelant à la mise en place d’une stratégie fondée sur un ” diagnostique courageux”.
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