Le député Ennahdha, Noureddine Bhiri a écrit hier sur sa page officielle que les campagnes de diffamation visant son parti et ses dirigeants se sont intensifiés depuis la réussite « sans précédent » de la marche du 27 février organisée par les partisans du Mouvement Islamique.
D’après le député, les ennemies du partis tentent de détruire la confiance des tunisiens qui croient en la Révolution et dans le parti Ennahdha et de propager la haine entre les compatriotes.
Il a par ailleurs dénoncé la faiblesse de « certains magistrats » qui se sont laissés impliquer dans le jeu malsain de la « coalition du mal » dans le but d’éliminer des ennemis politiques, faisant probablement référence à l’Affaire Nabil Karoui.
Le politicien a rappelé que la Tunisie a payé le prix fort pour renverser l’ancien régime, affirmant que Abir Moussi s’est alliée avec ce qui restait de la gauche stalinienne (en référence semble-t-il à Mongi Rahoui) et des soit disant partisans de la Révolution pour réussir un retour en arrière. Il a ajouté que les tunisiens sont plus que jamais déterminés à protéger les acquis de leur révolution.
Rappelons que Le journaliste Malik Khadhahraoui a présenté hier soir des documents qui semblent prouver que des cabinets de lobbying américains auraient fait des virements de plus de 1300 millions de de dollars au profit de personnes affiliées au parti Ennahdha aux Etats-Unis.
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