Le Secrétaire général de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), Noureddine Taboubi a affirmé que le syndicat n’a pas nommé de chef de gouvernement, ne possèdait pas de parti politique ni de bloc parlementaire pour voter assurant, toutefois que “quiconque rejette un gouvernement de technocrates doit remettre la confiance à ses propriétaires, au peuple tunisien et avoir le courage de le faire”.
Taboubi a souligné que le peuple tunisien décidera s’il rendra sa confiance à ces parties, ajoutant: “Ce qui est important, c’est que le pays ne reste pas dans un état de querelles, de tensions et de conflits marginaux qui sont inutiles”.
Lors du congrès ordinaire de l’Union régionale du travail à Sousse, Taboubi a ajouté que les politiques ont une confiance envers l’État qu’ils doivent supporter, notamment avec la détérioration des conditions économiques et sociales.
Le secrétaire général du syndicat a indiqué que la vraie bataille aujourd’hui est le développement et les questions brûlantes, y compris les indicateurs de chômage et de pauvreté qui ont atteint leurs limites, d’autant plus que ces indicateurs ont des répercussions très graves et que le pays a glissé vers des dérapages très dangereux.
Taboubi a reconnu la nécessité d’établir un gouvernement qui comble les lacunes et sauve les conditions économiques, sociales et financières.
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