Le Secrétaire général de l’Union générale tunisienne du Travail (UGTT), Noureddine Taboubi a dénoncé aujourd’hui, une confusion dans la gestion des affaires publiques en Tunisie et des luttes vaines qui sont loin des préoccupations du peuple et de la classe ouvrière empêtrés dans les conflits fabriqués pour le pouvoir.
Dans un discours prononcé à la Cité de la culture à Tunis à l’occasion de la première projection du documentaire “Ahmed Tlili, mémoire de la démocratie”, à l’occasion du 52ème anniversaire de la disparition du leader syndicaliste (16 décembre 1916/25 juin 1967), Taboubi a souligné “l’absence flagrante de la règle de droit, du prestige de l’Etat, l’omniprésence des bandes de trafiquants et la hausse insensée des prix après la révolution de liberté, de la dignité et de la justice sociale “.
Il a critiqué ainsi l’écart par rapport aux agendas de la révolution et de ses objectifs, rappelant l’appel de l’Union au dialogue national visant à réunir toutes les parties et à mener à bien la transition et la constitution des composantes de la Deuxième République.
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